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Les processeurs de téléphonie mobile ont évolué au fil des ans. Nous avons actuellement des processeurs plus puissants, plus écoénergétiques et beaucoup plus petits. La clé de cette évolution constante est le nanomètre. Pour beaucoup d'entre nous, ce mot ne vous paraîtra pas très familier. Mais c'est largement ce qui nous a permis d'avoir aujourd'hui presque des mini-ordinateurs dans la paume de notre main. Nous vous expliquons pourquoi ils sont si importants et quelles sont les implications d'une architecture basée sur une taille plus petite de nanomètres.
Nanomètres, processeurs et transistors
Les nanomètres eux-mêmes ne sont rien de plus qu'une unité de mesure, la longueur pour être exacte. Si on essaie de faire une conversion de nanomètres en mètres, on trouve une quantité ridicule, mais pour les plus curieux: un nanomètre équivaut à un milliardième de mètre. Pour simplifier, nous ne pourrons pas voir quelque chose de construit dans ces dimensions. C'est là que son importance entre en jeu. Les composants d'un processeur sont construits à cette échelle.
Un processeur est composé de transistors, ce sont son unité de traitement de base. Ils sont responsables de se comporter comme un peu et d'imiter ses états les plus simples qui sont 0 ou 1. Avec cela, il peut laisser passer l'énergie ou non. Pour simplifier cela, on peut comprendre un peu comme une ampoule qui peut être dans deux états, éteint ou allumé. En joignant plusieurs transistors, nous pouvons créer une porte logique qui pourra effectuer des opérations petites et simples. Mais en ajoutant plus de portes logiques, le nombre d'opérations que vous pouvez effectuer augmente, ainsi que leur complexité.
La relation entre les nanomètres et les processeurs réside dans les transistors. Comme nous l'avons déjà dit, ce sont vos unités de base. À l'intérieur d'un processeur, nous trouvons des milliers ou des millions de transistors. Le montant a varié au fil des ans en raison des progrès réalisés dans la réduction de sa taille. Il est clair que ce n'est pas par simple caprice, il ne s'agit pas seulement de réduire la taille des processeurs pour créer des smartphones plus petits ou plus minces. Son objectif principal est d' augmenter le nombre de transistors au sein d'un processeur sans l'augmenter en taille.
L'avantage est clair. Plus le nombre de transistors sera grand, plus nous aurons de portes logiques capables d'effectuer des opérations plus complexes en moins de temps. Il en résulte une plus grande "puissance" en matière de traitement des informations. De plus, en incluant un plus grand nombre de transistors, on obtient également une augmentation de l'efficacité énergétique. En effet, les transistors ont moins d'espace entre eux, donc le passage d'énergie entre eux est beaucoup plus efficace et les pertes sont réduites. L'exemple clair en est le passage du Snapdragon 820 au 830 car il modifie l'architecture de base de 14 à 10 nanomètres avec tous les avantages que cela comporte. Comme une réduction de taille de 36% et plus de composants internes. Tout cela signifie pour l'utilisateur qu'il disposera d'un téléphone mobile dont la puissance lui permettra de déplacer n'importe quelle application ou jeu sans gâcher, et la consommation de la batterie sera réduite donc l'autonomie sera plus grande.
Évolution et avenir des processeurs
Au début, les transistors à l'intérieur des processeurs n'étaient pas fabriqués en nanomètres mais en microns. Ils étaient des processeurs moins efficaces et beaucoup moins puissants que les processeurs actuels. En quelques années à peine, d'énormes progrès ont été réalisés dans la réduction des transistors. Depuis 2013 avec le haut de gamme du Qualcomm Snapdragon 800 construit en 28 nanomètres. Jusqu'en 808 et 810, qui ont été réduits à 20 nanomètres. Puis on entre presque aujourd'hui avec le 820-821 construit en 14 nanomètres et le plus récent de tous les 835 construit en 10 nanomètres. L'évolution peut être vue à l'œil nu, réduisant la taille des transistors pour créer des processeurs plus puissants et plus efficaces.Aujourd'hui, nous sommes à 10 nanomètres, mais il est déjà prévu de passer à 7. Il est clair qu'au fur et à mesure que nous progressons de cette manière, nous arriverons à trouver une barrière physique qui ne nous permettra pas de réduire davantage la taille des transistors et nous devrons innover autrement.
