La mûre attaque la pomme
Le fabricant canadien de BlackBerry, RIM, a lancé de fortes accusations contre les applications qu'Apple a dans son magasin. «Nous n'avons pas besoin de 200 applications pétantes», a déclaré Alan Panezic, vice-président et chef de produit pour les plates-formes chez BlackBerry. En outre, il a ajouté que ces types d'applications sont utilisées trois ou quatre fois et ne plus jamais ajouter de valeur ou encourager la consommation publicitaire ou l'achat d'applications premium.
Panezic, cependant, a également jeté des pierres sur son propre toit en reconnaissant que les applications BlackBerry ne sont pas largement vendues et coûtent cher. Alors que les applications Apple ne coûtent pas plus d' un dollar, les applications BlackBerry coûtent environ 3 $. Et, jusqu'à présent, les applications de loisirs et de divertissement n'ont pas été un objectif pour la firme canadienne, même si ce fait pourrait changer avec le lancement de la tablette PlayBook avec des graphiques haute résolution.
Cependant, ce n'est pas le plus gros problème pour BlackBerry. La firme canadienne a de graves problèmes de bureaucratie et de sécurité dans les Émirats arabes unis. En effet, si BlackBerry ne présente pas de solution avant le 11 octobre, les services de messagerie, de messagerie électronique et de navigation Internet pourraient être bloqués aux Emirats. Et nous devons nous rappeler que le gouvernement craint que ces terminaux soient utilisés pour planifier des attentats terroristes.
RIM compte 50 000 clients aux Emirats Arabes Unis. C'est pourquoi ils sont en pleine négociation pour essayer de trouver une solution. Le coût que ce conflit peut entraîner pour l'entreprise canadienne n'est pas encore connu, mais ce que nous savons, c'est que les ventes de BlackBerry aux Emirats ont déjà chuté de 40%.
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