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Facebook, propriétaire de WhatsApp, continue son combat pour toutes les vidéos d'abus sexuels partagées en Inde. Malgré les tentatives de WhatsApp pour arrêter ce type de contenu, en mars dernier, des dizaines de groupes WhatsApp ont été trouvés dans lesquels des centaines de vidéos à contenu sexuel d'abus d'enfants ont été partagées.
Ces groupes ont été identifiés via des applications WhatsApp tierces qui sont interdites sur le Play Store. Le problème est qu'à partir de ces applications, vous pouvez envoyer du contenu à d'autres utilisateurs qui utilisent la propre application de WhatsApp.
Comment les utilisateurs de WhatsApp évitent-ils d'être détectés ?
Comme le commente Nitish Chandan, spécialiste de la cybersécurité, ces membres sont liés à des groupes privés par des liens et utilisent des numéros virtuels pour éviter d'être détectés . Mais ce n'est pas la première fois que WhatsApp est impliqué dans un cadre comme celui-ci avec du contenu sexuel de mineurs. En décembre, une autre enquête a supprimé plusieurs de ces groupes, qui utilisaient une méthode similaire aux méthodes actuelles pour partager du contenu sans être détecté.
Actuellement, de nombreux groupes existent avec des vidéos sur le contenu sexuel et la m altraitance des enfants. WhatsApp assure offrir la tolérance zéro pour ce type de pratiques ainsi que les fake news et toutes sortes de contenus à caractère sexuel, mais il est incapable de les éradiquer complètement.Le cryptage de bout en bout de WhatsApp rend très difficile la détection d'activités illégales et la contestation des responsables.
L'application utilise déjà des outils avancés comme PhotoDNA de Microsoft pour scanner les photos de profil des utilisateurs à la recherche de correspondances capables de détecter ces groupes. Certains spécialistes affirment que WhatsApp pourrait établir un suivi des métadonnées de ces groupes pour détecter plus tôt les problèmes et éviter ce type de contenu. Nous ne pouvons pas oublier que WhatsApp est capable de détecter les fake news même sans lire le contenu des messages.
Bien que ce contenu sexuel soit un problème différent des fausses nouvelles, il devrait toujours être une priorité pour l'application dans laquelle plus de 1,5 milliard de personnes communiquer tous les jours.
